jeudi 18 avril 2013

SOLIDARITE ET INDEMNITES


Les notions de "Solidarité" sont souvent associées à la réforme des "Retraites" !   Oui, mais pour qui ?

En période de crise, notre maire de Clohars-Carnoët ne touche pas à son niveau de salaire (son indemnité), malgré les hausses des cotisations : on aurait pu attendre un peu de solidarité de sa part...

Problème :

· En effet, l'indemnité brute de fonction attribuée au maire et aux adjoints – leur salaire -  va faire l'objet d'une nouvelle cotisation, à caractère personnel et obligatoire (L.2123-26 à L.2123-28), tant pour les élus que pour la collectivité.
· Comment faire pour payer cette nouvelle cotisation sans toucher à ce qui est directement perçu par le maire et ses adjoints ?

Astuce :

. Simple, au lieu de faire baisser le niveau du salaire, il suffit d’augmenter l’indemnité brute, et le tour est joué.
· En effet, malgré cette ponction, nos élus locaux continueront pour autant à percevoir le même montant qu'en 2012, puisque, d'autorité, ils se sont attribué une augmentation de l'indemnité brute ;
une augmentation destinée à payer cette nouvelle cotisation obligatoire !


Résultat :

· Ils se sont ainsi exonérés de l'effort juste et partagé !
· C'est tout de même curieux, car nos élus socialistes disent défendre avec force les valeurs de solidarité !!!


vendredi 12 avril 2013

UNE NOUVELLE CONSEILLERE


Une nouvelle conseillère pas compatible …

Le conseil municipal vient d'accueillir une nouvelle conseillère. Rien d’anormal, sauf que le mari de la nouvelle conseillère appartient au Conseil des Sages.

Or, pour faire partie du conseil des sages de Clohars-Carnoët, il faut respecter des règles d’admission très strictes, telles que la non appartenance à une association et aucun lien avec une activité politique quelconque. Ces règles particulièrement strictes ont été imposées le 17 octobre 2008 par le Maire actuel, dans sa très grande sagesse.

Du coup, cette élection est très surprenante car elle n'est pas compatible avec la présence au Conseil des Sages du conjoint de la nouvelle élue.

Que faire ?
Renoncer à rejoindre le conseil municipal pour Madame,
ou quitter le Conseil des Sages pour Monsieur ?
On encore modifier la règle du jeu ?
La tentation est grande de vouloir changer les règles !!!

Serait-ce l'arroseur arrosé ?



mercredi 10 avril 2013

Brèves de comptoir


Surprise, Surprise !!!

Nous venons de croiser ce mardi 9 avril à 11 heures à Moëlan un employé de la mairie de Clohars sortant de chez le traiteur avec six pains surprise pour l’inauguration de la zone de Keranna.

Notre maire de Clohars, n’a-t-il pas oublié que les deux boulangers et les deux traiteurs de Clohars, sont eux aussi capables de fabriquer de délicieux pains surprise pour les inaugurations de la commune… ?

Faut-il également rappeler à M. le Maire que les commerçants payent une taxe CFE (Contribution Fiscale des Entreprises, l’ex Taxe Professionnelle) ainsi qu’une taxe sur « les panneaux et affichages »,
Toutes les deux onéreuses pour le porte feuille des entreprises de la commune !!!

Faut-il enfin considérer qu’il s’agit d’une faute morale de ne pas systématiquement passer par les fournisseurs de la ville pour les très nombreux cocktails et réjouissances organisés par la municipalité ?


RYTHMES SCOLAIRES


Rythmes scolaires : à  quoi ça rythme ?

Lors de l’unique réunion d’information des parents, le 7 février, le maire a dit deux choses contradictoires :

- il a présenté aux parents le dispositif qu’il a décidé d’appliquer à la rentrée 2013;
- mais en même temps, il a informé qu’il n’y aurait aucune précipitation de sa part pour la mise en place de cette nouvelle mesure.

Deux jours plus tard, on apprend dans les journaux que cette réforme sera effective à Clohars à la rentrée 2013 !

À la suite à ce passage en force, un collectif de parents s’est créé avec pour premier objectif  l’obtention d’une  audience auprès de M. le maire afin d’exprimer ses interrogations et son mécontentement sur plusieurs points :

- tout d’abord, l’absence de concertation des parents (le simulacre d’information était-il   considéré comme une véritable communication par la mairie ?) ;
- ensuite, le manque de clarté sur le contenu des activités (qui allait faire quoi ? quand ?) ;
- par ailleurs, la non prise en compte du problème d’organisation pour les parents qui n’ont ni le temps, ni les moyens, et guère d’informations nécessaires pour se retourner ;
- enfin, la brièveté du délai de réflexion imposée par la commune alors que, dans un esprit de responsabilité, de dialogue et d’attention aux questions soulevées, les communes alentour ne mettront en place les nouveaux rythmes que lors de la rentrée 2014.  Notre commune est-elle mieux organisée que les autres, comme l’a avancé le maire en réunion du Conseil municipal du 29 mars, en réponse à une question posée pendant le « quart d’heure citoyen » ?

Le flou interpelle et le doute s’installe à propos de la qualité et du sérieux de la démarche adoptée :

- à qui fera-t-on croire que ce zèle incompréhensible bénéficiera finalement aux  enfants ? 
- comment la mairie peut-elle conduire un  projet de qualité sans une écoute respectueuse des citoyens et alors que les décisions sont prises unilatéralement ? 
- comment les enseignants peuvent-ils informer les parents de l’organisation de l’école pour la rentrée 2013, quand la mairie ne fournit que des bribes de projet ? 

Rappelons pourtant que dans le dossier de présentation de la réunion du 7 février, il est indiqué que la démarche proposée consiste à « associer tous les acteurs pour bâtir ensemble le plan éducatif de territoire (PEDT) et les nouveaux rythmes scolaires en s’appuyant sur le projet éducatif local (PEL) » et qu’il s’agit de « prendre en compte les contraintes des différents acteurs… ». 

Bel affichage, mais en réalité, chez nous le menu était
« 2013 ou 2013 »… À quoi ça rythme ?